Né en 1901 à Amiens en 1901, il épousa en 1924 Louise Bernard, dont il eut cinq enfants.
Réserviste, sous les drapeaux
Polytechnicien, capitaine de réserve, P.D.G. de la Manufacture lilloise de chaînes, Président de l’Action catholique indépendante de Lille, François de Guillebon était « Honorable correspondant » depuis 1936.
Au début de 1943, il devint l’adjoint du Commandant Christiaens pour la mise en place, dans le Nord, d’un Bureau de sécurité militaire clandestin, sur demande du Colonel Navarre. Sous l’autorité de la D.S.R.-S.M. à Alger, les Bureaux de Sécurité Militaire étaient chargés de la mise en place immédiate d’une nouvelle structure politique et militaire française pour contrer l’A.M.G.O.T. (Allied Military Government of Occupied Territories).
Les camps
Une imprudence d’un membre de l’Organisation entraîne l’arrestation du Commandant Christiaens, puis le 12 décembre 1943, celle de François de Guillebon qui est emprisonné à Loos.
Après les camps des Compiègne, Auschwitz et Buchenwald, il est finalement incarcéré au camp de Sachsenhausen-Orianenburg.
Attaché au travail de nuit dans les usines de Klinker de sinistre réputation, c’est au repos dans ses baraquements avec ses camarades, que les bombardements alliés le surprennent. Il est tué le 10 avril 1945, alors qu’il essayait de dégager l’un de ses compagnons.
Son nom figure parmi 300 autres sur le mémorial de l’Association française des services de la Défense Nationale à Ramatuelle.
Décorations :
- Chevalier de la Légion d’honneur, à titre posthume
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance avec rosette
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